Dans quel ordre utiliser vos sources de revenus à la retraite?
Vous êtes médecin et approchez de la retraite? Nous pouvons vous aider à planifier une transition financière en douceur une fois que vous aurez cessé de tirer un revenu de la pratique de la médecine.
Cette transition risque d’être d’autant plus compliquée si vous avez une société et y possédez des actifs. Que vous l’utilisiez en premier (ou en dernier) ou que vous la léguiez à votre succession, chaque source de revenus prévue aura des répercussions fiscales particulières.
Supposons que vous disposiez des cinq sources de revenus les plus courantes que voici :
- Placements de société
- Comptes non enregistrés
- Compte d’épargne libre d’impôt (CELI)
- Régime de pensions du Canada (RPC) ou Régime de rentes du Québec (RRQ)
- Régime enregistré d’épargne-retraite ou fonds enregistré de revenu de retraite (REER ou FERR)
Quelle source de revenus devez-vous utiliser en premier? Laquelle préserver le plus longtemps possible? En fait, la réponse dépend de vos objectifs de retraite.
Quelles sont vos priorités?
- Gestion du risque : « J’aimerais préserver des sources de revenu garanti le plus longtemps possible, pour ma sécurité financière. »
- Réduction de l’impôt exigible : « J’aimerais payer le moins d’impôt possible dans mes premières années de retraite. »
- Croissance de la valeur nette : « J’aimerais attendre avant d’utiliser mon épargne pour qu’elle continue de fructifier. »
- Conservation du patrimoine : « Je veux laisser le plus gros héritage possible à ma succession. »
Gestion du risque : commencez par utiliser vos placements les plus audacieux
Réduction de l’impôt exigible : commencez par utiliser les actifs les moins imposés
À utiliser en premier
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CELI |
Les retraits du CELI sont libres d’impôt. |
À utiliser en dernier
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REER ou FERR |
Le revenu de votre REER ou de votre FERR est entièrement imposable. Par conséquent, retardez le recours à cette source de revenus le plus longtemps possible. Rappelez-vous toutefois que vous devrez commencer à retirer des fonds de votre FERR à la fin de l’année où vous atteindrez vos 71 ans! |
Attention : Pour le CELI, c’est un peu plus compliqué si vous êtes une personne des États-Unis aux fins de l’impôt sur le revenu. Apprenez donc à éviter ces huit erreurs coûteuses.
Croissance de la valeur nette : commencez par utiliser vos sources de revenus autres que les placements
À utiliser en premier
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RPC ou RRQ |
Vous pouvez commencer à toucher vos prestations du RPC ou du RRQ dès l’âge de 60 ans (mais vos prestations à vie seront moindres). Si votre objectif est de faire fructifier votre valeur nette, recourez à cette source de revenus en premier. |
À utiliser en dernier
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CELI |
Attendez à plus tard avant de puiser dans votre CELI pour en maximiser la croissance. C’est la seule source de revenus sans répercussions fiscales ultérieures! |
Conservation du patrimoine : limitez l’impôt sur la succession
À utiliser en premier
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REER ou FERR |
Dans une succession, le produit du REER ou du FERR est habituellement entièrement imposable au décès du titulaire. Il serait censé pour vous de vous en servir d’abord pour réduire le fardeau fiscal de vos héritiers. |
À utiliser en dernier
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CELI |
Recourez-y en dernier lieu : l’épargne dans un CELI peut continuer de croître sans avoir de répercussions fiscales ultérieures ni pour vous ni pour votre succession! |
Communiquez avec votre conseillère ou conseiller MD* pour en apprendre davantage sur la retraite chez les médecins incorporés. MD est là pour vous présenter différents scénarios, vous offrir les outils financiers dont vous avez besoin et vous aider à accroître votre sécurité financière.
* « Conseiller MD » désigne un conseiller financier de Gestion MD limitée (au Québec, un conseiller en placement) ou un gestionnaire de portefeuille de Conseils en placement privés MD.
L’information ci-dessus ne doit pas être interprétée comme des conseils professionnels en placements ou d’ordre financier, fiscal, juridique, comptable ou de nature similaire applicables en contexte canadien ou étranger, et elle ne saurait en aucun cas remplacer les conseils d’un fiscaliste, d’un comptable ou d’un conseiller juridique indépendant.