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Termes financiers : A-C

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A

Dans le cadre d’un fonds commun de placement, document juridique définissant les principaux objectifs de placement du fonds, la politique de placement, les restrictions, la garde de biens et la structure du fonds. Dans le cadre d’un emprunt obligataire, l’acte de fiducie décrit les droits et les devoirs de l’emprunteur et de l’obligataire.
Tout ce qui a de la valeur. Les actifs de l’entreprise appartiennent à une société. Les biens personnels appartiennent à des particuliers. Voir aussi « passif ». 
Valeur marchande des placements administrés par une institution au nom des clients à qui ils appartiennent et qui les gèrent. 
Valeur marchande des placements gérés par une institution, qu’ils appartiennent à l’institution ou aux clients. 
Actifs qui seront convertis en liquidités dans un intervalle de douze mois. Le terme s’applique également à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie. Voir aussi « passifs à court terme ».
Titre émis par une société représentatif d’une participation dans cette même société. L’action n’a pas d’échéance et sa valeur est basée sur la taille et le rendement de la société. 
Action qui représente une participation aux activités d’une entreprise et qui donne au titulaire le droit de voter à l’assemblée générale des actionnaires de l’entreprise. Les détenteurs d’actions ordinaires reçoivent parfois des dividendes, mais pas toujours. Voir aussi « action privilégiée ». 
Catégorie d’actions qui se classe au-dessus des actions ordinaires, mais sous les créances en cas de liquidation. Des dividendes fixes sont généralement versés aux détenteurs d’actions privilégiées. Toutefois, ces derniers n’ont pas de droit de vote, excepté lors de circonstances exceptionnelles. Les dividendes sont versés aux détenteurs d’actions privilégiées avant ceux d’actions ordinaires. Voir aussi « action ordinaire ». 
Personne qui détient des actions dans une société. 
Agence fédérale responsable de contrôler et de percevoir l’impôt, d’appliquer les lois fiscales et de superviser d’autres secteurs financiers. 
Processus qui consiste à comptabiliser le coût d’un actif (comme un bien immobilier) sur la durée d’utilisation prévue de cet actif. Ce terme peut également s’appliquer à l’élimination du bilan de la valeur des actifs incorporels, comme les améliorations apportées à une propriété locative ou la survaleur d’une entreprise (la valeur qu’elle tire de sa marque, de sa clientèle, de ses brevets, etc.).
Évaluation du risque et du rendement que présente un titre.
Les ratios financiers établissent un rapport proportionnel entre deux valeurs numériques distinctes tirées des états financiers d’une société. L’analyse de ces ratios permet de faire le diagnostic de la santé financière d’une société par rapport à elle-même et à d’autres sociétés. Parmi les ratios courants, notons le ratio cours/bénéfice, le ratio emprunts/capitaux propres et le rendement des capitaux propres.
Renseignements sur la conduite d’une personne par rapport aux crédits qui lui ont été consentis au fil du temps. Comprend les renseignements sur ses comptes, ses caractéristiques financières, les enquêtes de solvabilité et les dépôts de bilan.  
Dans un portefeuille, déplacer une partie des actifs d’un secteur ou d’une catégorie d’actifs dans un autre secteur ou une autre catégorie d’actifs en fonction des tendances économiques ou de l’actualité.
Document court, écrit en langage simple, conçu pour informer les investisseurs des faits importants concernant le fonds commun de placement. Chaque fonds doit émettre un aperçu. Ce dernier ne doit pas dépasser deux pages et doit être présenté au moment de l’achat. Le document doit décrire le rendement, les coûts du placement et le mandat du fonds. 
Contrat entre le titulaire d’une police (l’assuré) et un assureur, dans lequel ce dernier s’engage à verser une somme d’argent au bénéficiaire de la police au décès de son titulaire, en échange du paiement d’une prime mensuelle ou annuelle du vivant de l’assuré. 
Examen de e l’information financière communiquée par une société ouverte visant à vérifier sa conformité aux Normes internationales d’information financière (IFRS).
Organisation responsable d’établir et de faire respecter les règles en lien avec les activités effectuées par les membres des marchés de valeurs mobilières. Elle sert à assurer la conformité avec les règles qui gouvernent ces marchés. 
Caractéristique d’investisseurs qui privilégient des placements peu risqués et qui n’aiment pas la volatilité.
Biais cognitif correspondant à la peur de perdre de l’argent, même si les gains pourraient être plus importants.

B

Revenu net d’une organisation qui est retenu pour financer la croissance, plutôt que versé en dividendes aux actionnaires. 
Ratio obtenu en divisant le revenu net d’une société par le nombre d’actions ordinaires en circulation.  
Personne qui reçoit des prestations d’un contrat d’assurance (police), d’une rente ou d’un compte enregistré. 
Mesure de la volatilité d’un titre par rapport au marché dans son ensemble. Le bêta du marché équivaut à 1. Par conséquent, un bêta inférieur à 1 indique un niveau de volatilité plus faible que celui du marché, et un bêta supérieur à 1 indique un niveau de volatilité plus élevé que celui du marché.
Biens que l’emprunteur affecte à titre de garantie du remboursement d’une dette.
Processus illégal, punissable en vertu du Code criminel du Canada, qui consiste à camoufler des fonds ou des biens provenant d’activités illicites.
Titre de créance à court terme émis par un gouvernement qui ne verse pas d’intérêt. L’investisseur achète le bon au rabais, puis l’échange pour sa valeur nominale à l’échéance. 
État des dépenses et des revenus individuels ou familiaux utilisé pour déterminer la somme qu’une personne peut investir. 

C

1. Somme investie, ou qui peut être investie dans des valeurs mobilières, des biens immobiliers ou d’autres objets de valeur, ou moyens de production industrielle.
2. Montant initial d’un prêt ou d’un placement à la valeur nominale. Exclut les intérêts. 
Accumulation d’intérêt sur l’intérêt. Pour qu’il y ait capitalisation, l’intérêt doit être réinvesti plutôt que dépensé. 
Droit résiduel dans les actifs après déduction des passifs.
Certificat de dépôt attestant qu’une somme a été placée à un taux d’intérêt stipulé d’avance pour une période prédéterminée. Des pénalités peuvent être imposées (p. ex. la perte de tout intérêt gagné) si la somme est encaissée avant l’échéance fixée.  
Organisme d’autoréglementation qui régit la prestation de services financiers au Québec. Il veille au respect des exigences en matière de formation continue et à l’application d’un code d’éthique pour ses membres.
Normes de conduite – fiabilité, équité, honnêteté, intégrité – adoptées collectivement par un groupe de professionnels du domaine financier. Un code d’éthique peut s’appliquer aux employés d’une société, ou à tous les spécialistes des services financiers d’un pays ou même du monde entier.
Organisme de surveillance responsable du système de classification des fonds communs de placement au Canada.
Activités commerciales (achats, distributions, transferts) menées en ligne.
Organe provincial ou territorial responsable de l’application des lois sur les valeurs mobilières. Ensemble, les commissions forment les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, chacune conservant les pleins pouvoirs dans son territoire.
Un compte de placement non enregistré qui ne permet pas l’utilisation d’une marge de crédit pour acheter des placements.
Compte comptabilisant les transactions au chapitre des exportations nettes de biens et de services, les transferts nets entre pays et les paiements d’intérêt nets sur les emprunts et les prêts internationaux. Le compte courant et le compte de capital sont les deux comptes utilisés pour comptabiliser la balance des paiements d’un gouvernement. Voir aussi « compte de capital ».
Régime d’épargne parrainé par le gouvernement où les placements fructifient à l’abri de l’impôt. Les retraits d’un CELI sont non imposables. 
Compte détenu par un gouvernement national qui recense les transactions effectuées entre un pays et le reste du monde. Le compte de capital et le compte courant sont les deux comptes utilisés pour comptabiliser la balance des paiements du gouvernement. Voir aussi « compte courant ».
Compte de placement qui permet d’utiliser de l’argent emprunté pour effectuer des opérations de courtage. L’argent emprunté est garanti par les titres détenus dans le compte. 
Régime conçu pour s’assurer que les employés et les représentants d’une institution financière respectent les exigences réglementaires et les procédures internes en vigueur.
Obligation pour un conseiller en placement de faire preuve de diligence raisonnable et d’obtenir des renseignements essentiels sur chaque client et chaque opération pour s’assurer que ses recommandations sont appropriées. Le conseiller doit connaître entre autres la situation financière, les obligations familiales et les objectifs financiers de ses clients. 
Niveau de connaissance d’un investisseur des caractéristiques des placements (risque, rendement).
Phase baissière d’un cycle économique, qui survient habituellement après un sommet.
Entente visant la livraison ou la réception d’un actif à une date ultérieure et à un prix précis. S’applique généralement aux marchandises. 
Produit dérivé qui donne le droit à son détenteur (et non l’obligation) d’acheter ou de vendre l’actif sous-jacent à un prix fixe au cours d’une période donnée. 
Exigence selon laquelle les recommandations de placement doivent être conformes au profil du client, ce qui veut dire que le représentant inscrit doit tenir compte de tous les renseignements disponibles sur le client et examiner l’information sur le titre pour déterminer si le titre convient à son client. Dans certains cas – pensons aux investisseurs qualifiés –, des exemptions sont possibles.
Mesure du degré de synchronie dans l’évolution de la valeur de deux actifs. Par exemple, si la valeur des deux actifs évolue dans la même direction en même temps, la corrélation est dite positive.
Mesure de la capacité d’une société à rembourser ses prêts. Une cote de crédit élevée indique que le remboursement est très vraisemblable, et le risque de défaut de paiement est donc très bas. 
Cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) qui dépasse le plafond établi. Ce plafond correspond au maximum déductible du contribuable plus ses droits inutilisés des années précédentes, moins les cotisations déjà versées. Les contribuables peuvent faire des cotisations REER excédentaires allant jusqu’à 2 000 $ sans pénalité.  
Versement d’intérêts par l’émetteur d’une obligation aux obligataires à une date déterminée, habituellement deux fois par année.
Graphique illustrant le rendement de titres obligataires de même ordre, mais sur des échéances différentes. Une courbe de rendement est dite « positive » lorsque le rendement des obligations à court terme est inférieur à celui des obligations à long terme, ou « inversée » dans le cas contraire. 
Prix le plus élevé que l’acheteur est prêt à payer en échange d’une valeur mobilière. Voir aussi « cours acheteur ». 
Prix le plus bas que le vendeur accepte en échange d’une action ou d’une autre valeur mobilière. Voir aussi « cours acheteur ». 
Maison qui effectue, pour le compte de ses clients, des opérations d’achat et de vente de produits de placement. Le courtier en valeurs mobilières peut aussi agir à titre de contrepartiste. Le terme « maison de courtage » désigne aussi le courtier en valeurs mobilières.
Maison de courtage en valeurs mobilières dont la seule activité consiste à exécuter les ordres d’opération de ses clients. Le courtier exécutant n’offre pas de conseils aux clients. Les frais de négociation sont donc généralement moins élevés que ceux de courtiers traditionnels.
Fraction du coût d’un actif radiée à titre d’amortissement (baisse de valeur au fil du temps) ou de moins-value dans les comptes d’une entreprise. Elle correspond à la portion amortie ou dépréciée, et non à la valeur résiduelle, à une date donnée.
Stratégie de réduction du risque de perte provoqué par les fluctuations du marché qui vise à conserver le plus possible la valeur du portefeuille. Les gestionnaires utilisent souvent des produits dérivés (dont la valeur dépend de celle d’un autre actif) comme instruments de couverture. 
Crédit d’impôt sur le revenu de dividende touché par un contribuable et conçu pour lui éviter une double imposition (la société qui verse les dividendes ayant déjà payé de l’impôt sur les gains). Ce traitement fiscal préférentiel est réservé au revenu de dividende provenant d’actions tant ordinaires que privilégiées achetées auprès de sociétés canadiennes imposables. D’une valeur de 15,02 %, ce crédit d’impôt est calculé sur le revenu de dividende, qui est majoré de 38 % pour tenir compte de sa valeur avant l’imposition de la société.  
Ensemble de normes appliquées aux activités d’une entreprise en vue de l’acquisition de placements. Les critères environnementaux servent à évaluer le respect de l’environnement. Les critères sociaux considèrent la gestion des relations avec les employés, les fournisseurs, les clients et les membres des collectivités où l’entreprise exerce ses activités. Les critères de gouvernance portent sur la direction de l’entreprise, la rémunération des dirigeants, les audits, les contrôles internes et les droits des actionnaires. 

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