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Capsule MD

Épisode 20: Persistance de l’inflation, hausse des taux d’intérêt et valeurs boursières élevées

2022-01-28

Craig Maddock et Ian Taylor de Gestion financière MD passent en revue l’année 2021.


Craig Maddock, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal, ainsi que Ian Taylor, vice-président adjoint et gestionnaire de portefeuille de l’équipe Gestion Multiactif de Gestion financière MD passent en revue l’année 2021 : l’actualité (inflation, taux d’intérêt, évaluations boursières, métavers et cryptomonnaies) et le rendement, ainsi que les points à retenir sur les fonds et portefeuilles MD et ce qui nous attend en 2022.

*Il peut s’écouler jusqu’à 24 heures avant que l’épisode ci-dessus figure dans vos favoris.

Avertissements juridiques et transcription intégrale ci-dessous.

Le balado de L’Analyste MD est actuellement offert en anglais seulement.

Nous remercions une fois de plus tous les médecins et professionnels de la santé qui prennent soin de nous en ces temps difficiles. Pendant que vous vous consacrez à la santé de la population, nous, chez MD, sommes déterminés à protéger le fruit de votre dur labeur. Nous sommes là pour vous et pour votre famille. Si vous avez des questions à propos des sujets abordés dans le balado ou de votre plan financier, nous sommes là pour vous aider.

Dans ce premier épisode de 2022, Craig Maddock, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal, et Ian Taylor, vice-président adjoint et gestionnaire de portefeuille réfléchissent sur l’avenir de la reprise et sur les thèmes qui ont fait la manchette tout au long de l’année écoulée, notamment l’inflation, les taux d’intérêt, le métavers et les cryptomonnaies. Ensuite, nous ferons le point sur l’économie mondiale, sur les fonds et portefeuilles MD et sur l’évolution probable de la conjoncture en 2022.



La remontée des marchés boursiers a été impressionnante, bien qu’un peu inégale d’une région et d’un secteur à l’autre. Quels sont les facteurs qui ont le plus contribué au rendement? Qui lui ont nui le plus?

[Craig Maddock 0:59] Pour commencer, Alex, disons que le rendement de nos différents portefeuilles s’est maintenu dans une fourchette de 4 % à 13 % en 2021, un résultat franchement exceptionnel et nettement supérieur à nos attentes à long terme. Le rendement composé sur deux ans de nos portefeuilles se situe désormais dans une fourchette de 5 % à 11 %, ce qui est tout aussi impressionnant. Lorsqu’on sait que les marchés boursiers ont connu leur pire affaissement de l’histoire lorsque la pandémie de COVID-19 a été initialement déclarée, il est tout simplement incroyable d’avoir obtenu de tels rendements.

Comme vous l’avez mentionné, la force sous-jacente à ces rendements exceptionnels est la vitalité même des marchés boursiers mondiaux. L’indice MSCI Monde, un indicateur du rendement des marchés boursiers des pays développés, a grimpé plus de 21 % l’an dernier seulement, un rendement étonnant pendant une pandémie.

Il y a toutefois eu des disparités régionales. Au Canada, la hausse des marchés boursiers a été substantielle à 25 %, mais légèrement inférieure à celle de l’indice S&P 500 qui elle, se chiffre à 28 % en dollars canadiens. Les marchés nord‑américains ont donc été très dynamiques et leur rendement franchement supérieur à celui des marchés européens et des pays développés d’Asie qui n’est pourtant pas faible et nettement supérieur à la moyenne à long terme (environ 11 %).

Malheureusement, les marchés émergents se situent en queue de peloton du rendement boursier de la dernière année, avec un rendement de -3 %, ce qui ne constitue probablement pas une surprise, car dans ces pays, la riposte à la COVID a été fort différente. Le coronavirus n’a pas touché également tous les secteurs de l’économie et n’a pas eu les mêmes effets dans tous les pays. En Chine, par exemple, les autorités ont maintenu une politique de COVID zéro et ont par ailleurs fait preuve d’une très grande fermeté à l’endroit de leurs grandes sociétés technologiques, ce qui a eu des conséquences néfastes pour les marchés boursiers chinois, qui représentent une partie très importante des marchés émergents.

Aux États-Unis, où les mesures de lutte à la pandémie ont été très relâchées, les marchés boursiers sont clairement sortis gagnants de la transition vers le télétravail. En effet, les figures de proue du secteur technologique comme Google et Microsoft et autres émules d’Amazon, ont profité de la situation et propulsé les marchés boursiers américains vers de nouveaux sommets.

Dans l’ensemble, l’année a été bonne pour nos portefeuilles et encore plus pour les investisseurs ayant le goût du risque. Il ressort clairement des analyses que la prise de risques a été grassement récompensée en 2021.

Qu’est-il arrivé du côté des obligations et des prix de l’énergie?

[Craig Maddock 3:04] Les marchés obligataires ont quant à eux traîné derrière avec des rendements négatifs d’environ -2,5 %.

Ce rendement négatif n’est imputable ni à des défauts de paiement des émetteurs ni à une perception plus négative des obligations sur le plan du risque. Il s’explique plutôt par l’augmentation de l’inflation qui annonce une lente remontée des taux d’intérêt par rapport à leur niveau actuel, exceptionnellement bas.

L’énergie est un autre facteur qui explique en partie le rendement de l’année écoulée. Grâce à la forte hausse des prix du pétrole, les titres énergétiques ont connu une de leurs meilleures années depuis longtemps et le rendement global du secteur se chiffre à plus de 50 %.

Le secteur immobilier n’est pas en reste grâce à la forte augmentation des prix partout dans le monde.

La conjoncture dans le secteur énergétique a assurément contribué au succès de nos portefeuilles, même si les sociétés pétrolières y sont beaucoup moins présentes qu’il y a quelques années. Il s’ensuit que les titres énergétiques n’ont plus le même effet sur nos portefeuilles que dans le passé.

Pourquoi l’inflation persiste-t-elle et quel est notre scénario de base en ce qui la concerne?

[Ian Taylor 4:05] Comme vous l’avez souligné, Alex, avant la pandémie, l’économie mondiale ronronnait comme une machine parfaitement huilée. Après plusieurs décennies de mondialisation et de progrès technologique des chaînes d’approvisionnement, la demande de nombreux produits était comblée très rapidement, partout dans le monde, que ce soit en puisant dans les stocks accumulés ou en misant sur des délais de production relativement courts.

Puis, la pandémie a frappé et mis du sable dans les engrenages de ce système, notamment des confinements asynchrones dans les différentes économies du monde. J’ai beaucoup parlé de cette question dans des épisodes précédents du balado et subséquemment, les autorités ont décrété des réouvertures échelonnées, mais non coordonnées. La demande a évolué de manière imprévue, la reprise sur le marché du travail a été inégale et les retombées des différentes mesures prises par les banques centrales et les autorités gouvernementales se sont fait sentir avec un décalage. Tous ces ingrédients se sont combinés pour ressusciter un fléau auquel la nouvelle économie n’avait jamais été vraiment confrontée : l’inflation.

À notre avis, la situation est cependant loin d’être désespérée. L’inflation est en partie attribuable à certains facteurs fondamentaux, mais elle découle en bonne partie de l’effet d’entraînement des perturbations causées par la pandémie, des perturbations qui s’estomperont lorsque la crise sanitaire en cours s’atténuera.

Jetons un regard rétrospectif sur la situation qui prévalait avant la pandémie. Si mes souvenirs sont bons, nous vivions alors dans un monde où l’inflation était historiquement faible, où l’innovation technologique était prépondérante et où la mondialisation et le vieillissement de la population des pays développés faisaient partie de la donne. Il est probable que certaines de ces forces réémergeront.

Par conséquent, il est possible que l’inflation demeure élevée pendant encore quelques mois, mais à un moment ou à un autre, des forces plus stables devraient s’imposer dans un contexte de normalisation de l’économie et reprendre leur ascendant, même si certains effets de la pandémie sont appelés à persister.

On retire peu à peu les mesures d’assouplissement quantitatif et il semble bien que les taux d’intérêt soient sur le point d’amorcer une phase haussière. Selon vous, à quoi faut-il s’attendre sur ce plan en 2022?

[Ian Taylor 5:59] Oui. Eh bien, Alex, comme je viens de le dire, l’inflation sera plus forte, mais elle sera jumelée à une croissance plus dynamique qui nous rapprochera d’une situation de plein emploi.

Nous savons que certains secteurs ont souffert plus que d’autres de la pandémie. Je songe notamment aux secteurs du voyage, du tourisme, de l’accueil et aussi de la restauration. Il est certain que ces secteurs continueront de se heurter à des difficultés, mais la situation globale de l’emploi s’est quand même améliorée, et pas seulement un peu. Au fil des réouvertures, les statistiques devraient s’améliorer et se maintenir.

On peut donc faire valoir sans trop de risque de se tromper que les mesures de politique monétaire d’urgence ne sont plus nécessaires. Pourtant, les taux d’intérêt sont encore très bas et de nombreuses banques centrales de par le monde continuent d’appliquer des mesures d’assouplissement quantitatif. Je pense que le temps est venu de majorer les taux d’intérêt et d’abandonner certaines de ces mesures d’urgence.

La Réserve fédérale des États-Unis a indiqué qu’elle envisage fondamentalement trois majorations de taux cette année, suivie éventuellement de trois autres l’année suivante. Ces intentions ne bénéficient cependant pas de l’appui de tous les membres du comité. Il est donc tout à fait plausible qu’il y ait cette année deux majorations de taux suivies de quatre autres l’an prochain, ou encore, qu’une autre combinaison de majorations soit appliquée tout dépendant de l’évolution de la situation au cours des prochains mois.

À mon avis, il y aura fort probablement des majorations de taux d’intérêt au premier semestre cette année, car la croissance demeure solide et l’inflation est plutôt robuste. Un regard prospectif sur l’année 2023 nous indique cependant que l’économie mondiale devrait commencer à décélérer vers la fin de 2022, d’où un possible retour de l’inflation à un niveau plus normal. Si ce scénario se concrétise, les autorités pourraient revenir sur leurs intentions de majorer les taux en 2023. Nous continuerons de surveiller la situation.

Au bout du compte, les taux d’intérêt à long terme ne devraient pas en Amérique du Nord beaucoup augmenter au-delà de 2 % ou 2,5 %, tout simplement parce que de nombreuses forces séculaires et mondiales sont susceptibles de limiter les majorations.

Quelle sera l’incidence de ces développements sur les portefeuilles de placements de nos clients ou sur leurs plans financiers en général?

[Craig Maddock 8:04] Nous ne croyons pas que les retombées à long terme de cette conjoncture seront négatives. En fait, le cycle actuel des taux d’intérêt et les majorations possibles n’empêcheront pas les clients d’atteindre leurs objectifs à long terme.

Nous venons tout juste d’actualiser nos estimations de l’évolution des marchés financiers. En ce qui concerne les obligations, nous prévoyons un rendement annuel approximatif de 2 % au cours des dix prochaines années. En ce qui concerne les marchés boursiers, le rendement devrait être bien sûr plus élevé que cela, soit d’environ 6 %. Par conséquent, un portefeuille qui ciblerait un taux de risque global d’environ 8 % générerait un rendement prévu d’environ 5 %. Il est vrai que ce chiffre est un peu inférieur, de 0,2 % pour être plus précis, à nos attentes des dernières années, mais il en demeure près. Par conséquent, les rendements seront moins bons que nous l’aurions cru, mais pas de manière vraiment significative.

Si l’on se fie aux projections et aux résultats très solides obtenus récemment, nos estimations me semblent plutôt raisonnables. Il est vrai que pour les clients qui se rapprochent de la retraite ou qui tirent peut-être des revenus de leurs placements, ce rendement prévu de 2 % sur les obligations est inférieur au rendement moyen historique et que cette situation pourrait avoir une incidence sur leurs plans financiers.

Toutefois, ce phénomène est déjà vieux de quelques années, au contraire de l’inflation dont la remontée est très récente. Voilà pourquoi je pense qu’il est plus prudent pour nos clients de réévaluer leur degré de tolérance au risque afin de voir s’il ne serait pas opportun de choisir un portefeuille à rendement potentiel plus élevé, malgré le niveau de risque plus élevé qu’il leur faudrait alors accepter. Ce risque accru pourrait prendre la forme d’obligations à rendement élevé, notamment celles d’émetteurs actifs sur les marchés en émergence, ou de placements dans des sociétés fermées susceptibles d’offrir un surcroît de rendement par rapport à un portefeuille qui dépend lourdement des titres à revenu fixe.

Les marchés boursiers se situent à des sommets historiques. À votre avis, la reprise économique en cours, les décisions de politiques publiques, la croissance et les bénéfices potentiels soutiennent-ils ces évaluations élevées?

[Craig Maddock 9:38] J’ai déjà mentionné qu’à 28 % en dollars canadiens, le rendement des marchés américains l’an dernier a été vraiment très solide. Il a été alimenté en partie par une forte croissance des bénéfices, ce qui est bien. Les bénéfices des sociétés de l’indice S&P 500 ont crû de plus de 20 % au dernier trimestre et de plus de 50 % sur l’ensemble de l’année. Ces augmentations ont été bien sûr calculées par rapport à un point de référence très bas causé par l’importante baisse du taux d’activité lorsque les entreprises ont été forcées de fermer leurs portes au début de la pandémie. Les bénéfices par action se situent néanmoins en ce moment à un niveau nettement supérieur à ce qu’ils étaient avant la COVID-19.

De plus, les participants aux marchés boursiers ont vraiment jeté leur dévolu sur les entreprises à très forte croissance, ce qui a propulsé l’indice de croissance Russell 1000, entre autres, à un niveau très élevé par rapport au bénéfice généré. Les actions coûtent en effet cher en ce moment. À 36 fois les bénéfices pour les sociétés de croissance, le prix payé actuellement par les investisseurs correspond au double de celui payé pour des sociétés à croissance inférieure ou des sociétés de valeur dont les titres se négocient plus souvent autour de 18 fois les bénéfices.

En toute équité, il faut reconnaître que l’essor des sociétés de croissance a été beaucoup plus rapide, et que ces sociétés sont en voie de modifier notre manière d’appréhender l’avenir et de rendre possible une multitude d’espoirs et de rêves. À mon avis, cependant, certains acteurs du marché me semblent avoir perdu contact avec la réalité. J’ai déjà utilisé cet exemple auparavant, mais il reste valable et le secteur de l’automobile constitue probablement le meilleur moyen d’illustrer ce que j’essaie de dire.

La capitalisation boursière de la société Tesla atteint actuellement plus d’un billion de dollars. Si cette société vendait un million d’automobiles par année (elle est encore loin du compte), chaque automobile vendue dans une année donnée équivaudrait à un million de dollars de capitalisation boursière. Maintenant, comparons ces chiffres avec ceux de la société Ford dont la capitalisation boursière se situe à 93 milliards de dollars et les ventes mondiales à plus de cinq millions d’automobiles par année. Pour Ford, le rapport se situerait très près de 20 000 $ de capitalisation boursière par automobile vendue par année.

Il est donc évident que quelque chose cloche avec les évaluations boursières actuelles. Lorsqu’une entreprise est en mesure d’attirer autant de capitaux et, soyons francs, lorsque des investisseurs sont prêts à payer plus de 300 fois les bénéfices pour des actions d’un constructeur d’automobiles, quelque chose ne tourne pas rond.

Pourtant, Alex, ce n’est là qu’un exemple Alex de cette thématique du « gagnant qui rafle tout » qui est en voie de s’imposer partout sur le marché. Voilà pourquoi il est en général actuellement difficile d’obtenir de bons résultats avec les méthodes traditionnelles de sélection des actions. Certains titres génèrent des rendements tout simplement trop importants. J’en veux pour exemple le marché américain où, au cours de la dernière année, pratiquement toutes les actions que nous avons achetées en cours d’année et dont le rendement a été inférieur à 28 % nous ont placés en déficit par rapport à l’ensemble du marché.

La question peut être analysée sous un autre angle. Supposons qu’au début de 2021, nous ayons acquis une participation dans une société saine au rendement prévu exceptionnel de 20 % et que par la suite tout ait fonctionné exactement comme prévu. Malgré son excellent rendement, cette position nous placerait néanmoins en déficit de rendement de 8 % par rapport au marché. Pourtant, normalement, toute position générant un rendement annuel de 20 % serait considérée comme exceptionnellement attrayante.

Voilà qui explique qu’en perspective, comme vous le savez je pense, nous nous efforçons de trouver de nouvelles idées accessibles à des prix plus raisonnables. Nous nous sommes récemment entretenus avec Doug Rao, gestionnaire de portefeuille chez Janus Investments. Nous avons abordé certains thèmes d’avenir particulièrement enthousiasmants, dont l’un qui s’est démarqué du lot : le métavers. Nous connaissons tous évidemment cette entreprise qui a récemment changé son nom pour Meta dans un effort pour tirer parti de cette thématique. Et en fait, aujourd’hui, j’ai constaté que la société Activision récemment achetée par Microsoft travaille elle aussi actuellement à une migration vers le métavers.

Mais qu’est-ce que le métavers? Le métavers est en quelque sorte la troisième version d’Internet. Si vous vous souvenez bien, il y a plusieurs années, nous avions des ordinateurs personnels branchés à Internet. Il s’agissait en quelque sorte de la naissance de ce nouvel univers. Ensuite, nous nous sommes branchés à Internet au moyen d’appareils portatifs comme nos téléphones intelligents, qui à l’évidence, sont aujourd’hui de véritables mini-ordinateurs. Ont suivi les jeux vidéo, l’infonuagique, les médias sociaux et les conférences Zoom. On ne compte plus les innovations qui nous permettent aujourd’hui de communiquer virtuellement. Toutes ces avancées ont été rendues possibles par l’introduction de nouvelles technologies, de plus en plus rapides et de plus en plus puissantes. Et tous ces éléments sont de plus en plus interreliés, ce qui nous rapproche peu à peu de ce nouveau concept de « métavers ».

Le métavers est la concrétisation de l’idée d’un univers virtuel tridimensionnel qui s’éloignerait de l’univers bidimensionnel de l’Internet actuel, un univers qui reproduirait, de la manière la plus fidèle possible, le monde réel. Il serait donc possible d’interagir dans un environnement tridimensionnel où il n’y aurait plus de boutons permettant de ne plus entendre une personne qui parle dans une conversation que vous avez avec une autre personne. Ce monde virtuel pourrait, bien franchement, prendre n’importe quelle forme; il ne se limiterait pas aux seules réunions Zoom. Pensez plutôt à un monde dans lequel vous pourriez quitter votre maison virtuelle à bord de votre automobile virtuelle pour vous rendre dans un lieu de travail virtuel où vous pourriez avoir des réunions « en personne » et interagir avec d’autres comme vous le faisiez lorsque nous n’étions pas dans cet univers confiné que nous impose la COVID-19, mais en ressentant les choses et en vivant les situations au moyen d’outils virtuels.

Ce concept est radicalement différent de celui de l’Internet actuel, mais je pense qu’une multitude de nouvelles technologies sont en voie de converger, ce qui permettra de créer ce métavers.

Lorsqu’il est question d’une initiative de cette envergure, il est certain qu’elle ne peut être l’affaire d’une seule entreprise. Il faudra que de multiples sociétés technologiques unissent leurs efforts et je pense que la course vers ce nouvel univers offre des perspectives de croissance massives. Il va de soi que nous participons financièrement dès maintenant à ce mouvement qui, espérons-le, est plus près de son début que de son aboutissement, notre participation pourrait posséder un potentiel de bénéfices substantiels.

Les manchettes ne retiennent plus autant l’attention, mais les tensions croissantes entre la Chine et les États-Unis n’ont pas pour autant disparu. Comment la situation évolue-t-elle et à quoi faut-il nous attendre en 2022 sur ce plan?

[Ian Taylor 14:39] Voilà un enjeu qui remonte loin, Alex. Il serait difficile de minimiser l’importance relative du changement de pouvoir en cours en Chine. Nous en avons beaucoup parlé dans les épisodes précédents du balado. Dans les années 2000, la Chine a acquis une stature imposante en devenant un acteur dominant du secteur manufacturier mondial ainsi qu’un vecteur vital de la croissance de l’économie mondiale, en partie grâce à la demande insatiable de produits de base générée par la construction de son économie intérieure.

Au cours de la décennie suivante, celle des années 2010, la Chine s’est peu à peu éloignée du concept de la croissance rapide pour devenir un acteur plus prééminent sur la scène mondiale. Vers la fin de cette décennie, le pays a dû commencer à gérer certains des excédents accumulés du fait de sa croissance fulgurante des dix années précédentes. Finalement, plus récemment, nous avons assisté à un virage politique important. Après de nombreuses années de décentralisation du pouvoir en Chine, le mouvement s’est inversé et le président Xi Jingping a réussi à concentrer et à regrouper dans ses seules mains de plus en plus de pouvoirs.

Il s’ensuit que depuis 12 mois, notre partenaire chinois semble s’éloigner des concepts de l’économie de marché et devient de plus en plus introverti. Pour les investisseurs désireux de tirer parti de la croissance future de la Chine, cette situation soulève un certain nombre de questions. Ils doivent plus particulièrement se demander si en tant qu’actionnaires, leurs intérêts correspondent vraiment à ceux de l’administration chinoise. Par ailleurs, il convient aussi de se demander s’ils seront vraiment autorisés à participer à cette croissance potentielle.

Nous croyons que l’équilibre à maintenir est délicat pour les investisseurs et qu’il leur faudra être de plus en plus sélectifs dans le choix de leurs placements éventuels dans cette région. Voilà pourquoi nous nous sommes associés avec des gestionnaires qui possèdent des intérêts importants dans la région. Au risque de nous répéter, nous insistons sur l’importance des différences constatées au cours de la dernière année : le sommet atteint par l’indice MSCI Chine (un indice représentatif des possibilités de placement accessibles aux investisseurs étrangers sur les marchés boursiers chinois) au cours de l’année dernière est inférieur de 35 % à son sommet historique. En comparaison, l’indice MSCI Monde, qui mesure le rendement des marchés boursiers des pays développés, a généré un rendement positif de 13 % au cours de la même période. L’écart est donc au total de 50 points de pourcentage, ce qui, reconnaissons-le, est considérable.

Que se passe-t-il sur le front du Brexit et de l’Union européenne?

[Ian Taylor 16:38] De toute évidence, le nombre de manchettes conflictuelles susceptibles de retenir l’attention est limité, mais je pense qu’une des raisons pour lesquelles ce thème est un peu tombé dans l’oubli est qu’il est devenu davantage une question intérieure, un enjeu régional dont on s’inquiète moins du risque qu’il pourrait faire courir à l’économie mondiale.

L’incertitude entourant le Brexit est maintenant chose du passé. On en est désormais aux détails de l’accord et à son application. Cette dynamique va assurément engendrer des difficultés et des problèmes potentiellement durables, surtout pour le Royaume-Uni. Toutefois, toutes les conséquences du Brexit ne seront pas nécessairement mauvaises et il y a certainement beaucoup de conflits au sein de l’Union européenne générés par des groupes autres britanniques. Et maintenant que cet enjeu monopolise un peu moins le devant de la scène, peut-être que l’on recommencera à voir un peu plus d’unité au sein de la zone euro, ce qui n’est pas une situation dépourvue d’intérêt dans un contexte pandémique qui, d’une certaine manière, poussera peut-être plus rapidement la zone euro vers une forme de consolidation budgétaire imposée par les réponses d’urgence à la pandémie, un concept qui se heurte à une résistance qui même si elle faiblit, reste substantielle et qui est loin d’être dépourvue de sens.

Ce résultat n’est probablement pas très populaire dans certaines instances, mais il reste que les positions se sont assouplies à ce sujet. Si on remonte de dix ans dans le temps, les choses étaient bien différentes dans la zone euro et la situation était assurément beaucoup moins stable. Par conséquent, s’il est vrai que le Brexit crée encore bien des difficultés à l’échelle régionale, et cause des problèmes qu’on pourrait qualifier de querelles politiques, il engendre aussi d’autres développements peut-être pas tous aussi négatifs.

Il est vrai que l’Union européenne a été créée en partie dans l’espoir de régler certains problèmes remontant aux deux grandes guerres. De toute évidence, les tensions avec la Russie sont actuellement importantes et nous avons déjà parlé des possibilités de crise énergétique. Par conséquent, jusqu’à un certain point et dans une certaine mesure, le Royaume-Uni, la zone euro et les pays européens au sens large n’ont pas d’autre choix que de se concerter, à l’intérieur du cadre offert par l’Union européenne ou autrement.

Selon la compréhension que nous avons de la situation, les liens qui unissent les pays européens continueront d’exister longtemps après que le Brexit aura été entièrement consommé.

Il n’y a jamais rien eu d’équivoque dans notre position à l’égard des cryptomonnaies. En ce début d’année, notre réflexion a-t-elle progressé sur cette question?

[Craig Maddock 18:58] À l’heure actuelle, les cryptomonnaies représentent 0 % de l’actif de nos clients, un pourcentage qui me paraît très convenable. Comme vous le savez, Alex, nous avons effectué beaucoup de recherches et réfléchi longuement au rôle possible des cryptomonnaies dans nos portefeuilles, que ce soit en tant que devise ou en tant que placement comme tel. Malheureusement, l’argumentaire en faveur des cryptomonnaies demeure, dans le meilleur des cas, flou.

Certains font valoir que les cryptomonnaies seraient une sorte « d’or numérique » susceptible d’offrir une couverture contre l’inflation. Comme nous venons de le voir, l’inflation actuelle pourrait persister pendant un certain temps, et pour un investisseur en quête d’une couverture, il peut être légitime de se demander si les cryptomonnaies peuvent jouer ce rôle.

Pour d’autres, les cryptomonnaies sont une bonne réserve de valeur ou ont les mêmes caractéristiques de rareté que l’or puisque leur quantité est limitée. Si cela peut être vrai pour une cryptomonnaie en particulier, il reste que de nouvelles cryptomonnaies sont constamment créées. Il y en a donc aujourd’hui des milliers. La rareté n’est certainement pas une de leurs principales caractéristiques.

En revanche, la volatilité semble assurément en être une. Elles fluctuent sans cesse. Actuellement, la tendance est à la baisse. La valeur d’un bon nombre de cryptomonnaies importantes a chuté, dans certains cas de 50 % par rapport à leur sommet, et ce n’est pas la première fois qu’une situation du genre se présente.

D’autres encore laissent entendre que les cryptomonnaies constituent un bon élément de diversification du portefeuille parce qu’elles ont peu de corrélation avec les autres placements. Bien que ce soit vrai, il faut néanmoins souligner que vu la nouveauté relative des cryptomonnaies, les considérations de ce genre valent ce qu’elles valent. Les cryptomonnaies sont extrêmement volatiles, sans qu’on ne sache jamais vraiment quand ni pourquoi leur valeur va fluctuer. Par conséquent, cette apparente faible corrélation ne justifie malheureusement pas leur acquisition. Par conséquent, le poids relatif en portefeuille des cryptomonnaies demeurera de 0 %.

Qu’entrevoyons-nous pour l’économie mondiale en 2022? Quelles seront les conséquences sur les marchés financiers? Et par extension, sur les portefeuilles de placements?

[Ian Taylor 20:35] Cette question en est une à 95 billions de dollars, soit la taille de l’économie mondiale! D’ailleurs, cette valeur a diminué de 10 billions de dollars depuis la fin de 2020, malgré la croissance rapide de 2021.

Donc, de manière générale, en 2022, nous pensons encore que la croissance se poursuivra à un rythme supérieur au potentiel à long terme, ce qui est une bonne chose. Et comme la plupart d’entre vous le savent déjà, cette croissance sera probablement concentrée au premier semestre de l’année et certainement au cours du printemps, époque de l’année où les économies s’ouvrent. Par ailleurs, il existe aussi un potentiel de ralentissement plus tard dans l’année et au début de 2023.

Par conséquent, sous l’angle de la croissance, le scénario se déploiera en deux temps. Il y a un potentiel de croissance supérieure, ce qui est bon, mais cette croissance ralentira ensuite par rapport à ce que nous avons déjà connu. Par conséquent, il y aura un impact sur les marchés financiers et sur celui des placements.

Il y a déjà eu de pires moments pour détenir des actions sur le plan du risque, mais il y en a aussi eu de meilleurs. Craig vient tout juste de parler des évaluations boursières et il est peu probable que ces dernières continuent d’augmenter dans le contexte actuel, surtout que les conditions financières risquent de se resserrer dans le sillage des majorations de taux d’intérêt ou de l’augmentation des taux de rendement obligataires. Il s’ensuit que la plus grande partie du rendement devra venir de la croissance des bénéfices, du côté du marché boursier, notamment. La bonne nouvelle est que sur ce plan, nous prévoyons bel et bien une croissance positive des bénéfices dans une économie dont la croissance sera supérieure à son potentiel.

L’inflation est assurément un autre facteur à prendre en compte. Elle représente un risque et devrait rester élevée, une prévision qui ne nous semble pas déraisonnable à court terme, même si elle devrait commencer à s’essouffler plus tard dans l’année. Si elle demeure élevée, on assistera probablement à un resserrement important des conditions financières et les marchés financiers commenceront alors à intégrer un risque de récession plus élevé que celui qui est actuellement intégré au cours des actions. Une telle combinaison d’événements pourrait nous entraîner dans une phase de risque de baisse à mesure que nous nous rapprochons de 2023 et certainement en 2023.

Compte tenu de ces facteurs, comment positionnons-nous les portefeuilles de nos clients?

[Ian Taylor 22:34] À court terme, nous souhaitons être un peu plus opportunistes. Lorsque nous analysons les possibilités, l’horizon le plus court que nous envisageons est généralement de 12 à 18 mois. Je ne crois pas vraiment que nous serions en mesure de concrétiser le potentiel à court terme sur un horizon plus court dans une perspective axée sur les cycles économiques. Comme je l’ai mentionné, le moment n’est pas idéal, mais ce n’est pas non plus le pire. Par conséquent, nous maintenons une exposition procyclique dans la plupart des portefeuilles, mais avec un niveau de risque nettement inférieur à celui appliqué dans le passé. En prenant moins de risque, nous réduisons le potentiel à la hausse, d’où la contraction de nos positions.

À un certain point, nous pourrions devoir modifier cette vision. Voilà pourquoi je pense qu’à ce stade du cycle, il est vraiment important de garder dans nos portefeuilles une marge de manœuvre suffisante pour apporter les correctifs nécessaires en cours d’année. Par conséquent, lorsque nous parlons de positions procycliques, nous exprimons notre volonté de maintenir en portefeuille une proportion d’actions supérieure à celle des indices de référence et par conséquent, de sous-pondérer les obligations en raison de la possibilité d’une augmentation des taux d’intérêt. Il est donc possible que plus loin sur la courbe, les taux obligataires continuent d’augmenter, ce qui serait à notre avantage, vu notre positionnement actuel.

Nous maintenons le poids relatif actuel des obligations de sociétés, car ces positions demeurent très saines, même celles composées d’obligations de sociétés à rendement élevé, c.-à-d. des obligations de sociétés dont la cote de solvabilité est d’une qualité moindre. Nous ne voyons en effet pas de risque de récession à court terme, ce qui est à mon avis fondamental. Nous ne croyons pas au scénario d’une récession en 2022. Et les titres de la plupart des catégories devraient afficher un bon rendement. Mais nous devrons avoir l’œil sur la situation. Voilà pourquoi nous avons pris des dispositions pour maintenir une certaine marge de manœuvre à l’intérieur des portefeuilles. S’il devenait nécessaire de modifier la répartition, ce serait probablement que notre horizon de 12 à 18 mois compte plus de temps en 2023 qu’en 2022.

En terminant, pourriez-vous nous parler un peu de l’engouement actuel pour les placements responsables et de l’approche que nous préconisons en ce domaine?

[Craig Maddock 24:34] Il est vrai que ces thèmes occupent une place de plus en plus importante dans nos portefeuilles. Par contre, il serait faux de dire que cette situation découle d’un virage bout pour bout vers les placements propres ou verts, notamment. Nous avons précédemment parlé des constructeurs automobiles dont les actions sont actuellement très chères et aussi, des actions des entreprises actives dans les secteurs liés aux véhicules électriques. Par exemple, la valeur du lithium a augmenté de 400 % en 2021. C’est donc dire que cette transition vers les véhicules électriques, aussi intéressante soit-elle, sera coûteuse.

Une analyse un peu plus poussée démontre cependant qu’il existe des occasions de placement intéressantes dans les sociétés qui bénéficieront de la lutte aux changements climatiques. Nos solutions de placements écologiques sont comparables à celles de nos pairs à l’échelle mondiale, à la différence près, je dirais, que nous faisons preuve de plus de prudence sur le plan des prix. Je pense notamment à Daikin, un fabricant japonais de climatiseurs, chef de file du secteur des systèmes de réfrigération écoefficaces fonctionnant à l’énergie verte. Sans surprise, les changements climatiques stimulent la demande de climatiseurs chez des acheteurs potentiels de plus en plus sensibilisés aux solutions écologiques ou à celles offrant un ratio coût‑efficacité supérieur. Des entreprises comme Daikin revêtent donc un attrait certain pour les investisseurs. À long terme, le potentiel de croissance d’une entreprise comme celle-là est élevé sans compter que ses perspectives de rentabilité sont excellentes. Et bien sûr, son prix actuel n’est pas gonflé à outrance comme le cours des actions de certaines sociétés de véhicules électriques.

Comme je l’ai mentionné, nous nous orientons de plus en plus vers les placements responsables, mais ce choix est loin d’être nouveau pour nous. En fait, nous nous intéressons à cet univers depuis les années 1960, époque à laquelle l’Association médicale canadienne, notre société mère à ce moment, exerçait des pressions sur les autorités afin qu’elles prennent des mesures anti-tabagisme. Il avait alors été décidé que les fonds MD ne placeraient plus d’argent dans les sociétés de tabac. Ces restrictions demeurent aujourd’hui en vigueur dans les fonds MD.

Puis, il y a quelques années, un groupe de médecins passionnés a déposé une motion à l’assemblée générale de l’Association médicale canadienne afin que celle-ci se départisse de tous ses placements dans le secteur des combustibles fossiles. Comme je l’ai mentionné, cette décision n’a pas été appliquée de manière uniforme dans tous nos portefeuilles parce que malheureusement, ce point de vue n’était pas partagé dans les faits par tous les médecins. Par conséquent, nous avons décidé de développer un ensemble distinct de portefeuilles exempts de titres dans le secteur des combustibles fossiles à l’intention des clients qui insistaient pour que leur argent ne serve pas à financer des sociétés de ce secteur.

Nous avons ensuite mis en place une stratégie de placements responsables. Notre objectif consiste à toujours bien connaître les sociétés dont nous sommes actionnaires, non seulement sur le strict plan financier, mais aussi en nous informant sur les conséquences des activités de chaque entreprise sur l’environnement et sur les collectivités où elle est présente. Armés de ces connaissances, nous nous engageons aujourd’hui directement auprès des entreprises dans un effort pour les inciter à s’améliorer, à mieux protéger l’environnement et à se soucier davantage des retombées de leurs activités. Lorsque nous constatons qu’une entreprise en portefeuille a des pratiques contraires aux préoccupations des médecins, nous sommes désormais en mesure de lui faire connaître notre point de vue et d’insister pour qu’elle améliore ces pratiques.

Notre objectif est donc d’utiliser le poids collectif de nos placements pour faire une différence tout en demeurant cependant fidèles à notre objectif de générer des rendements de placement solides.


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Ces présentations sont fournies uniquement à titre d’information et ne doivent en aucun cas être interprétées comme constituant des conseils en placement ou une invitation à se procurer certains titres. Pour en savoir plus sur la stratégie de gestion de patrimoine qui répondrait à vos besoins, veuillez consulter votre conseiller MD.

« Conseiller MD » désigne un conseiller financier de Gestion MD limitée (au Québec, un conseiller en placement) ou un gestionnaire de portefeuille de Conseils en placement privés MD.

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