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Hausse des taux d’intérêt : conséquences pour les étudiants et les résidents en médecine qui empruntent pour leur formation

La Banque du Canada et les autres banques centrales continuent de relever les taux d’intérêt pour tenter de juguler l’inflation, ce qui entraîne une augmentation considérable du coût des emprunts. 

Dans le sillage de la décision de la Banque du Canada, les six grandes banques du pays ont majoré leur taux préférentiel, sur lequel se fondent les taux de nombreux produits d’emprunt, comme les lignes de crédit et les prêts hypothécaires à taux variable.

L’économie prend du mieux, la croissance se poursuit et l’inflation demeure forte. La Banque s’attend donc à d’autres majorations de taux pour ramener l’inflation à 2 %, un niveau sain à long terme.

Voyons les effets possibles de cette hausse des taux sur les étudiants et les résidents en médecine, et les médecins en début de carrière.

Prêts étudiants du gouvernement

Si vous avez souscrit un prêt d’études, aucun changement n’est prévu pour le moment. En avril 2021, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il suspendait les intérêts sur la portion fédérale des prêts d’études canadiens jusqu’au 31 mars 2023.

Lignes de crédit

Si vous êtes titulaire d’une ligne de crédit, vous ressentirez les effets de la hausse. Par exemple, si le solde de votre ligne de crédit était de 100 000 $ et que vous bénéficiiez du taux préférentiel de 3,7 %, le montant de vos intérêts mensuels se chiffrait à 308,33 $. À un taux d’intérêt de 4,7 %, vous auriez eu à payer 391,67 $ par mois en intérêts et au taux actuel de 6,7 %, ce montant grimpe encore, pour s’établir à 558,33 $.

Voyons de plus près les répercussions sur votre dette d’études.

Si vous faites vos études et votre résidence en médecine, vous pouvez emprunter jusqu’à concurrence de 350 000 $ auprès de certaines institutions financières. Certaines banques vous permettent également de capitaliser les intérêts, ce qui signifie que, pendant votre formation, vous n’avez pas à les payer chaque mois, parce qu’ils s’ajoutent au solde de votre ligne de crédit.

 Compte tenu de la hausse des taux, le montant emprunté pour payer vos frais de scolarité, votre logement, votre épicerie et d’autres dépenses diminuera progressivement, car il sera affecté aux frais d’intérêts plus élevés.

Dans ce contexte, il est encore plus important d’emprunter uniquement ce dont vous avez besoin afin d’éviter de vous endetter inutilement. Prenez connaissance des habitudes à adopter pour améliorer la gestion de votre budget d’étudiant et exploitez toutes les sources de revenus possibles, comme les bourses d’excellence, les bourses d’études et les subventions, mentionnées dans Le guide indispensable du financement des études de médecine.

Que dois-je faire maintenant?

Si vous gagnez actuellement un salaire comme médecin résident et que vous devez rembourser votre dette d’études, l’augmentation du coût d’emprunt soulève sûrement plusieurs questions d’ordre financier. Dois-je rembourser ma dette plus rapidement? Quelle dette rembourser en premier? Puis-je commencer à épargner ou à investir?

Les réponses à ces questions varient en fonction de votre situation personnelle. Chez Gestion MD limitée, nos conseillers financiers spécialisés dans le début de carrière aident les médecins résidents et les nouveaux médecins en exercice à y voir clair à ce chapitre. Prenez rendez-vous avec une conseillère ou un conseiller MD* dès aujourd’hui.

* « Conseiller MD » désigne un conseiller financier de Gestion MD limitée (au Québec, un conseiller en placement) ou un gestionnaire de portefeuille de Conseils en placement privés MD.

Tous les prêts hypothécaires sont assujettis aux exigences de la Banque Scotia en matière de crédit, de prêts hypothécaires résidentiels et de montants d’emprunt autorisés.

Les produits et services bancaires et de crédit sont offerts par La Banque de Nouvelle-Écosse (la « Banque Scotia »). Les produits de crédit et de prêts sont soumis à une approbation du crédit par la Banque Scotia.

L’information ci-dessus ne doit pas être interprétée comme des conseils professionnels en placements ou d’ordre financier, fiscal, juridique, comptable ou de nature similaire applicables en contexte canadien ou étranger, et elle ne saurait en aucun cas remplacer les conseils d’un fiscaliste, d’un comptable ou d’un conseiller juridique indépendant.