On ne se le cachera pas, la technologie facilite l’autogestion des placements. Analyses spécialisées, information sur les marchés, données… Tout est accessible en un clic. Un conseiller automatisé peut aujourd’hui créer à peu de frais un portefeuille diversifié. S’il est vrai que les modèles bon marché « sans conseils » ou avec « peu de conseils » gagnent en popularité, dans bien des cas, le recours aux services d’un conseiller en chair et en os est encore déterminant.
Pour survivre aux périodes de volatilité
Pendant les longues périodes de calme relatif et d’appréciation, il est plutôt simple de placer son argent – au point où on peut en venir à douter de la pertinence de certains principes de placement fondamentaux, comme une diversification judicieuse entre actions, obligations et équivalents de trésorerie (par l’entremise ou non de fonds communs et de fonds négociés en bourse).
Toutefois, à ces périodes tranquilles succèdent invariablement des périodes de volatilité marquées de liquidations qui amputent parfois lourdement les gains. C’est là que le recours à un conseiller prend tout son sens. Il n’est certes pas devin, mais il déploiera tous les efforts possibles pour bien comprendre les motivations de ses clients et construire pour eux un portefeuille diversifié et équilibré entre leurs besoins d’inscrire des gains (afin d’atteindre leurs objectifs financiers) et leur tolérance au risque.
Des études démontrent que les investisseurs qui font appel à un conseiller financier obtiennent des rendements annuels plus élevés1 et épargnent davantage à long terme que les autres2.
Le sentiment des épargnants peut influer fortement sur les sommes qu’ils choisissent ou non d’investir. Toutefois, les décisions émotionnelles ont tendance à être contre-productives.
Plus précisément, lorsque les marchés atteignent des sommets, les investisseurs tendent à « acheter au prix fort » en plaçant plus d’argent sur les marchés boursiers. Lorsque la volatilité s’accroît, certains sont effarouchés et « vendent au rabais ». Après une correction, ces investisseurs qui se sont retirés du marché ratent l’occasion « d’acheter à bas prix ».
Pour choisir les bons comptes
À mesure que la valeur de vos placements augmentera, vous apprendrez sans doute à connaître les différents types de comptes. Les plus populaires? Le compte de placement, le régime enregistré d’épargne-retraite (REER), le fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), le régime enregistré d’épargne-études (REEE) et le compte d’épargne libre d’impôt (CELI).
Si vous gérez vous-même vos placements, vous devez soupeser les avantages de chaque type de compte et établir les possibilités de planification uniques associées à chacun, tout comme les éléments qui les distinguent (échéances, impôts, retraits et droits de cotisation). Ces choses ne sont pas nécessairement très compliquées, mais elles exigent une certaine organisation. L’aide d’un conseiller peut alors s’avérer utile.
Pour accroître l’efficacité fiscale
Chaque catégorie de titres génère des revenus qui sont imposés différemment. Il faut entre autres savoir que les membres de la famille dont le revenu est peu élevé sont souvent imposés à un taux moindre. De plus, certaines structures (notamment les fiducies) sont parfois très utiles pour la planification successorale. Ces aspects moins connus de l’univers des placements et de la planification financière gagnent en attrait à mesure que votre actif augmente.
Par ailleurs, les lois fiscales changent sans cesse. Il importe donc de comprendre les conséquences de chacun de vos choix, surtout si vous exercez la médecine en société. Un conseiller financier peut vous mettre en contact avec des fiscalistes et des spécialistes des successions qui vous aideront, le cas échéant, à vous doter de stratégies plus complexes.
Votre conseiller vous aidera à répartir votre actif comme vous le souhaitez tout en ayant à l’œil l’efficacité fiscale. Par exemple, il est préférable de détenir les titres fortement imposés (comme les obligations) dans des comptes libres d’impôt (CELI) ou permettant le report de l’impôt (REER). Les comptes imposables conviennent généralement mieux aux titres qui génèrent des gains en capital ou des dividendes canadiens, imposés à un taux inférieur. Bien entendu, le traitement fiscal n’est qu’un des facteurs à considérer à l’heure de choisir un placement.
Pour faciliter la planification en couple
Souvent, les membres du couple ont une vision, des objectifs et un degré de tolérance différents face au risque de placement. Le conseiller les aidera alors à trouver un terrain d’entente, découvrira les points qui comptent vraiment, nourrira les discussions familiales au sujet des finances, et coordonnera et gérera les placements.
Que vous soyez médecin, conjoint de médecin ou les deux, votre ménage diffère de celui des autres professionnels. Et justement, une bonne stratégie de planification financière doit tenir compte de votre réalité personnelle et professionnelle, tout comme du contexte actuel. MD peut élaborer avec vous un plan sur mesure.
Prenez votre santé financière en main en optant pour des conseils spécialisés. Vous obtiendrez un plan efficace (tout comme vous!) qui vous aidera à atteindre les objectifs de votre famille.
1 Advisor’s Edge, « Advisors add 2.88% in value, study finds », le 7 mai 2020, https://www.advisor.ca/my-practice/conversations/advisors-add-2-88-in-value-study-finds.
2 Sur 15 ans, les épargnants qui ont un conseiller financier accumuleraient de 2,73 % à 4,2 % plus d’argent que les autres. Voir Claude Montmarquette et Nathalie Viennot-Briot, « The Value of Financial Advice ».
L’information ci-dessus ne doit pas être interprétée comme des conseils professionnels en placements ou d’ordre financier, fiscal, juridique, comptable ou de nature similaire applicables en contexte canadien ou étranger, et elle ne saurait en aucun cas remplacer les conseils d’un fiscaliste, d’un comptable ou d’un conseiller juridique indépendant.